« L’Europe ne protège ni nos frontières, ni notre civilisation » – Interview pour France Renaissance.

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Retrouvez mon inerview du jeudi 8 juin pour France Renaissance autour de ma candidature à la primaire.

France Renaissance. Vous soulignez au début de votre programme que l’échec de la sphère politique actuelle installe un climat propice au changement de logiciel politique : mépris à l’égard des Français, immigration incontrôlée, déficit public entériné,… Parallèlement, certaines personnalités politiques en appellent à « l’union des droites ». Est-ce à l’aune d’une atmosphère rythmée par ces deux volets que vous avez souhaité franchir le pas ?

Jean-Frédéric Poisson. Ce que je souhaite pour le redressement du pays n’est porté par aucun des candidats depuis longtemps déclaré. Nous aurons dans le paysage de la primaire un casting que l’on connaît depuis longtemps, sans surprise. Quand j’observe ce casting, je ne vois pas grand-chose de ce que j’attends et que je crois nécessaire pour le redressement de la France. Je vois assez peu de retour massif à la fonction protectrice de l’Etat, alors que c’est sans doute ce que les Français attendent le plus aujourd’hui. Je ne vois pas davantage d’efforts tendant à la reconstitution du tissu national, alors que c’est ce qu’il nous manque le plus… Et je vois encore moins une vraie exigence sur ce qui, pour le Parti Chrétien Démocrate et moi, a toujours été un principe absolu et une nécessité de premier ordre : le respect de la dignité humaine et cette perception de la famille comme socle de l’organisation sociale. Si j’avais trouvé ces différents éléments chez tel ou tel candidat, je ne me serais pas présenté aux primaires et le Parti Chrétien démocrate aurait soutenu ce candidat… Il n’existe pas ! C’est donc à partir de ce constat – et devant l’affaiblissement sans précédent des institutions, un fractionnement du corps social qui n’a pas d’équivalent dans l’Histoire de France et une forme de désespérance des Français à comprendre comment l’axe peut être redressé –  que j’ai proposé au Parti Chrétien Démocrate s’il était pertinent que je me présentât à la primaire…Je me suis donc porté candidat.

France Renaissance. Par conséquent, l’union des droites, telle que le proposait originellement les rendez-vous de Béziers – auxquels vous vous êtes rendu, est-elle encore possible ?

Jean-Frédéric Poisson. L’opération de Béziers a été torpillée par le Front National. C’est d’ailleurs peu surprenant ; il a joué de manière ambigüe. Aujourd’hui, le Front National draine auprès de lui un certain nombre d’électeurs à qui il fait croire qu’il est le parti du renforcement de l’Etat, des solidarités naturelles, du respect de la dignité humaine : ce qu’il n’est pas, ou plus, en tout cas, depuis un moment…. Comme dans toutes les autres familles politiques, les querelles internes, idéologiques, de pensée, qui dépassent les problèmes de postures ou d’influence, y sont très présents…De sorte que de manière indue, le Front National bénéficie d’un crédit de parti politique neuf – qu’il n’est pas, avec une ligne politique claire – qu’il n’a pas, et des leaders qui se disent capables de gouverner alors qu‘ils ne le sont pas. Craignant de voir émerger une espèce de force politique, même informelle, des rendez-vous de Béziers qu’il aurait en quelques sortes privé des voix électorales conservatrices dont il a besoin, il a torpillé l’opération. Cela a d’ailleurs assez bien marché… Ce n’est pas que tout soit à refaire : je pense qu’il y aura malgré tout un avant et un après Béziers. En fait, ce qui était important était de montrer qu’il existe une attente de la part des conservateur… Lire la suite sur le site de France Renaissance.

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