Procès de l’attaque du RER D : un laxisme inacceptable !

La sentence est tombée pour les jeunes qui avaient dépouillé et agressé en gare de Grigny dans l’Essonne de nombreux voyageurs le 16 mars dernier : ils repartent avec des avertissements solennels, des condamnations à du sursis (10 mois maximum) ou des travaux d’intérêt général.

 Quelques heures plus tôt, le parquet avait pourtant requis des peines bien plus lourdes allant de 12 à 24 mois avec, pour certaines d’entre elles, de la prison ferme allant de trois à six mois.

Je m’étonne de cette largesse, et de l’absence de réelles sanctions à l’égard de personnes violentes, pleinement conscientes de leurs actes. Cette attitude totalement irresponsable ne fait qu’augmenter le sentiment d’insécurité et l’exaspération des Français, et le sentiment d’impunité des coupables. Elle ne fait que creuser la fracture sociale, et révéler la profonde partialité du gouvernement, qui ordonne des répressions policières excessives, parfois violentes à l’égard de manifestants pacifiques de la Manif pour Tous, et n’adresse que des mises en garde à des personnes coupables de faits graves.

De telles décisions ne font que renforcer le sentiment d’une justice à deux vitesses, et ne favorisent pas la cohésion sociale.

 

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