Appel des maires pour l’enfance

J’ai signé l’appel des maires pour l’enfance, collectif qui rassemble des maires et adjoints issus de toute tendance politique, visant à faire entendre leur voix pour que les droits de l’enfant soient pris en compte et protégés. Les maires et adjoints doivent pouvoir refuser de célébrer un mariage homosexuel www.mairespourlenfance.fr

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Commentaires
  • Hubert de Tartas

    Complètement idiot et rétif à toute logique. On ne se marie pas pour faire des enfants. Souvent, les enfants sont nés avant. Je dirais même plus, comme insisteraient les Dupondt, tous les couples ne souhaitent pas et ne peuvent pas avoir d’enfants.
    Soyez cohérents : interdisez le mariage aux femmes de 50 ans et plus ; interdisez-le aux couples dont un membre est stérile ; faîtes sur-le-champ signer un engagement aux mariés de procréer et faîtes dissoudre ce mariage s’ils ne s’y sont pas pliés. Je crois que vous faites une grave confusion avec le mariage religieux et que vous voudriez avoir les pouvoirs de Monsieur Benoît Seize.
    Vous voyez bien que cela ne tient pas la route. Il faut décorréler le mariage et le fait d’avoir des enfants.
    Je suis sûr que tous les signataires de cet appel sont des personnes très intelligentes mais aveuglées par un dogme. Dommage.

    • babnweb

      Ne me dites pas Monsieur que vous n’avez pas encore compris que cette demande de « mariage pour tous » de la part des lobbies gays et lesbiens ne se fait justement QUE dans le but d’obtenir le droit d’avoir des enfants, car ce droit (en tout cas celui à l’adoption) est automatiquement CORRELE avec le droit au mariage : lisez le texte du projet de loi, vous verrez que sa première conséquence est de modifier tous les articles du code civil, en supprimant toutes les mentions « le père » et « la mère » , et les remplaçant par « l’un des parents » et « l’autre parent » !
      Bref, on ne peut absolument pas être « pour » le mariage homosexuels et « contre » l’adoption par des couples homosexuels, car l’un entraîne l’autre de facto. Vous êtes sûrement une personne très intelligente, mais aveuglée par votre naïveté,… Dommage…

      • Hubert de Tartas

        Bonjour Babnweb.
        Quand bien même il existerait des lobbies LGBT et quand bien même ils auraient des revendications qu’ils poseraient sur la place publique, je ne vois pas où est le problème. D’autres groupes autrement plus nocifs (cigarettiers, défenseurs de la vitesse sur route etc.) ne se privent pas pour s’exprimer ou pire, influencer en sous-main les élus. Peu de lois sont discutées sans qu’elles soient appuyées ou à l’inverse combattues par des lobbies. On peut le regretter, là où le débat devrait être sainement entretenu au sein du Parlement, mais c’est ainsi.
        Donc cela, merci, je m’en doute. Le Code civil, qui a tout mon respect, est parfaitement amendable. L’équilibre de l’univers n’en sera pas perturbé. Discutons-en calmement.
        S’agissant des mentions « père » et « mère » auxquelles vous semblez attaché, je suis navré de vous dire qu’elles disparaissent déjà de nombreux formulaires au profit de l’expression « responsable légal », qui me paraît épouser davantage de situations. En sanctuarisant les appellations « père » et « mère », vous froissez les cas – nombreux – qui n’y correspondent pas, comme l’on dit, dans la « vraie vie ». C’est peut-être insignifiant, mais si vous vous préoccupez de protéger les plus faibles comme d’autres personnes qui se sont exprimées sur le sujet, cela devrait recueillir votre assentiment, non ?
        Enfin, j’irai même plus loin : on peut être pour l’adoption par des couples « homosexuels » et être contre le mariage homosexuel, à la rigueur. Actuellement, je ne vois pas ce qui empêche injustement deux hommes ou deux femmes d’adopter. Un mariage n’est après tout qu’une formalité, nous connaissons vous et moi des personnes mariées qui n’en sont pas plus fiables pour autant. Donc je persiste, il faut étudier les deux sujets séparément.
        Plus généralement, je vois revenir dans les propos des opposants au mariage des homosexuels entre eux l’argument de l’intérêt de l’enfant. C’est étrange, car qui pourrait négliger l’intérêt de l’enfant ? Je ne sache pas que cet aspect ne soit pas regardé lors des procédures d’adoption. Il faudra toujours que cela le soit, nous sommes bien d’accord là-dessus. Quel que soit le couple. Les impétrants à l’adoption (homos ou hétéros) me paraissent, pour la plupart, exprimer bien plus fort leur désir de transmettre de l’amour, du savoir, de l’affection, de l’éducation, que certains couples hétéros qui (pardon pour ce qui suit, mais comment l’exprimer autrement, car c’est la vérité) se culbutent pour un oui ou pour un non, sans la moindre réflexion sur le devenir de leur rencontre sexuelle. Ah oui, je comprends, eux ont le droit d’être inconscients, inconséquents, immatures, inconstants car il s’agit d’une femme et d’un homme !
        Cordialement.
        Un faux-naïf qui se soigne.

  • Hubert de Tartas

    Il y a aussi des maires contre votre idée d’un droit à l’objection de conscience.
    Dépêche AFP, 26 oct 2012 :
    L’Association des maires ruraux de France (AMRF) s’est déclarée hostile vendredi à l’instauration d’un « droit de conscience » permettant aux maires de ne pas célébrer de mariages homosexuels si la loi sur le « mariage pour tous » était adoptée.

    « Les maires, compte tenu de leur fonction, sont aussi officiers de l’Etat civil et au-delà de leur opinion personnelle, se doivent d’appliquer la loi. L’AMRF ne peut donc souscrire à l’idée du recours à un +droit de conscience+ qui permettrait à celui-ci de s’exonérer de la loi », écrit l’association dans un communiqué.

    « Il serait incompréhensible pour les citoyens que le premier magistrat de la commune puisse avoir une attitude aléatoire au regard de la loi », ajoute l’association, qui affirme rassembler « près de 10.000 » maires de communes de moins de 3.500 habitants. […]